Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Tout n'est que litres et ratures par Roger Feuilly

Au quotidien, la cuisine selon les saisons, les vins selon l'humeur, la littérature qui va avec, les bistrots et les restaurants, les boutiques qui nourrissent le corps et l'esprit, bref tous les plaisirs de bouche et de l'âme.

Les vignerons rebelles, ça vous dit quelque chose ?

Les vignerons rebelles, ça vous dit quelque chose ?

Ils s’appellent Nady Foucault sur l'appellation saumur-champigny (Maine-et-Loire) (depuis 2017, la famille Bouygues est devenue propriétaire du Clos Rougeard), Guy Bossard et Jo Landron sur l’appellation muscadet, Catherine Doye-Druet à Vouvray, Fred Cossard en Bourgogne, Valette en Mâconnais, Francis Egly-Ouriet  en Champagne,  Jean-Baptiste Sénat en Minervois, Eric et Joël Durand dans la Vallée du Rhône, Raimond de Villeneuve Flayosc à Roquefort-la-Bédoule, Yves Canarelli en Corse, Patrice Lescarret à Gaillac, André Ostertag en Alsace et quelques autres qui sont des vignerons… rebelles !

C’est du moins ce que nous raconte avec talent Jean-Claude Ray, un biophysicien écologue et spécialiste de l’écologie territoriale qui est aussi un amateur de vins authentiques, c’est-à-dire des vins d’abord fait avec des raisins.

« Vignerons rebelles » trace le portrait de ces vigneronnes et vignerons qui pratiquent une agriculture qu’ils veulent sans les scories productivistes, respectueuse des écosystèmes, et d’une vinification dans la main de l’homme à sa part sans la « technique » envahissante de l’œnologie moderne.

Ce livre est un hymne à l’authenticité et aux vins justes, ceux qui ont, comme le dirait le regretté Jacques Puisais décédé en décembre 2020, la gueule de leur terroir et des vignerons qui les ont élevés.

Bon appétit et, bien sûr, large soif !

« Vignerons rebelles », par Jean-Claude Ray, 304 pages, 2006, Les Editions Ellebore, Collection « La nature et l’homme », 19 €. Cette nouvelle édition, notamment augmentée de 80 pages, approfondit l’enquête menée auprès de ces vignerons qui refusent, malgré la crise viticole, la négation de leur terroir, respectent leur environnement au-delà des effets de mode et cultivent leurs sols sans les détruire et les polluer. Ils réunissent ainsi les critères écologiques, économiques et sociaux d’un authentique développement durable.

 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article