21 Novembre 2013
C’est le grand jour, celui du beaujolais nouveau – et aussi du touraine ou du muscadet et d'autres - qui débarque sur les zincs, chez les cavistes, les bistrots et les restaurants de la capitale. Chacun y va de son cru préféré. Voici quelques pistes pour les amateurs éclairés. Je vous ai déjà parlé des vins proposés à la cave « Le Vin de Julien » (rue Condorcet, 9e) : je persiste pour le beaujolais de Christophe Pacalet et celui d’Isabelle et Bruno Perraud du Domaine des Côtes de la Molière ainsi que pour le muscadet nouveau de Jo Landron. A la cave du « Miroir » (rue des Martyrs, 18e), vous tâterez du beaujolais de Bernard Burgaud et de celui d’une jeune vigneronne, tout sur le fruit gourmand, France Gonzalvez. Au « 6 Paul-Bert » (rue Paul-Bert, 11e), Solenne Jouan y va de sa sélection personnelle avec des vins natures : Hervé Ravera, Jean-Francois Cuzin, Benoit Camus, Michel Guignier, Nicolas Testard et Jean Claude Lapalu. Vous retrouverez aussi ce dernier à « La Bonne Franquette » (rue des Saules, 18e) en compagnie Pierre-Marie Chermette et sa cuvée « Les Griottes », voire même du touraine d’Henry Marionnet qui est tout sur le fruit. On le retrouve aussi à « La Cave Gourmande » (rue des Martyrs, 18e), un petit bistrot où la cuisine classique triomphe. A « La Cave des Papilles » (rue Daguerre, 14e), il y a les beaujolais de Nicolas Testard, Jean Foillard, Jean-Claude Lapalu, ainsi que d’autres vins primeurs comme ceux de Jo Landron en muscadet, Olivier Lemasson (Loire), Jean-Christophe Comor, Marcel Richaud et Jean-François Nicq. Au « Coinstot Vino » (passage des Panoramas, 2e), les vins nouveaux sont ceux de France Gonzalvez, Cyril Alonso, Raphael Champier, Karim Vionnet et Nicolas Testard. Chez Nathalie Louis, "Au Rendez-Vous des Chauffeurs" (rue des Portes-Blanches, 18e), beaujolais de Pierre-Marie Chermette, andouillette, cervelas pistaché et quenelles de brochet de Colette Sibilia. Au « Juveniles » (rue de Richelieu, 1er) de Tim Johnston, toujours la « Cuvée Tim » sélectionnée chez Pierre-Marie Chermette, à déguster avec un cervelas pistaché. A « La Pointe du Grouin » (rue de Belzunce, 10e), l’annexe de “Chez Michel” et “Casimir”, c’est le beaujolais de Marcel Lapierre. A « L’Annexe » (rue Saussier-Leroy, 17e), c’est le beaujolais nouveau de Georges Descombes, avec pâté en croûte et cervelas pistaché de Colette Sibilia. A "La Mascotte" (rue des Abbesses, 18e), c'est Pierre-Marie Chermette qui fait chanter les gosiers. Partout à Paris, ou presque, les comptoirs semblent enfin avoir retrouvé le goût de la fête autour des vins nouveaux. Donc, bon appétit et… large soif !