4 Février 2013
Ecrire ce nom met déjà les papilles en émoi, à l'instar de Gabriele d'Annunzio qui en était un fervent habitué. Fondée en 1883 par Francesco Peck, cette épicerie de 3.300 m2 qui occupe un quadrilatère à deux pas du Duomo, décline le meilleur de la gastronomie transalpine. On se damne pour la burrata fondante, la mozzarella affumata, l’huile à la truffe blanche ou les câpres croquantes. Sans parler du salon de thé, où l’on peut déguster des amaretti maison à tomber, et du restaurant qui propose plus de 5.000 vins différents. Mais il y a aussi, sous forme d’inventaire à la Prévert, dans le désordre, les théières de Wegwood, le lardo al rosmarino, le culatello di Zibello, le salameto, le salame di cinghiale, le parmigiano reggiano de 36 mois, des cèpes à l’huile d’olive, du vieux vinaigre balsamique traditionnel de Modena, l’asiago fresco, le castelmagno, le pecorino di Siena ou Romano, voire même pepato siciliano, de l’huile d’olive vierge de la Fattoria Mezzomonte ou de Montevertine, des olives farcies aux anchois, des oignons à l’aigre-doux, du cotechino et du zampone, des fettucine all’uovo, de la pasta Peck, du riso carnaroli del Pavese et, évidemment, l’espresso de la casa Peck, à boire à la cafetteria maison. Du beau et du bon à tous les étals et à déguster au « Peck Italian Bar ». – « Peck » - Via Spadari 9. Site : www.peck.it