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Le blog de Tout n'est que litres et ratures par Roger Feuilly

Au quotidien, la cuisine selon les saisons, les vins selon l'humeur, la littérature qui va avec, les bistrots et les restaurants, les boutiques qui nourrissent le corps et l'esprit, bref tous les plaisirs de bouche et de l'âme.

Le semainier des bonnes tables parisiennes (8e édition)

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LaFontainedeMars.jpgLe Semainier des bonnes tables parisiennes, huitième édition, a déjà été illustré hier avec le Stella. Suite et fin aujourd’hui – Mardi – Déjeuner « L’Abordage » (photo 1) - 2, place Henri-Bergson (8e). Tél. : 01 45 22 15 49. Déjeuner seulement, sauf mercredi au dîer. Fermé samedi et dimanche. M° Saint-Augustin ou Saint-Lazare. – En lisière de jardin ludique, en terrasse ou dans les deux salles pimpantes et joliment remises en décor, Bernard Fontenille et son chef Rudy Meunier tiennent la maison avec sérieux. Cuisine de produits, de ménage : jambon à l’os, andouillette AAAAA, côte de veau, boudin de Parra et paris-brest. Vins du Beaujolais (Descombes, Foillard) et de Touraine (premières vendanges de Marionnet) ou quelque quille de la Vallée du Rhône. Carte : 40-55 €. * – Mercredi – Dîner « Caffè dei Ciopi » (photo 2) - 159, rue du Faubourg-Saint-Antoine (11e). Tél. : 01 43 46 10 14. Fermé samedi, dimanche et lundi. M° Ledru-Rollin. Les Ferrara, Federica et Fabrizio, proposent une cuisine transalpine proche des saisons et du marché, magnifiant les produits et leur laissant le goût de ce qu’ils sont : soupe de lentilles de Castelluccio, gnocchi sardes à la saucisse et graine de fenouil, linguine au thon, risotto carnaroli aux gambas et au safran et panna cotta. Jolis vins. Belle terrasse si le temps le permet. Carte : 40-50 €. – Jeudi – Déjeuner « Les Symples de l’Os à Moelle » - 18, avenue de la République (Issy-les-Moulineaux). Tél. : 01 41 08 02 52. Fermé samedi au déjeuner et dimanche. – Vous entrez là dans une auberge d’esprit, où le client peut s’attabler sans formalités, tomber la veste et retroussez les manches. C’est en effet au coude-à-coude que vous allez tâter de la douzaine d’entrées, du plat du jour et d’une nouvelle douzaine de desserts. Les vins en bag-in-box sont bons et peu coûteux, les bouteilles un brin plus. Et Charles Madeira est un hôte de charme. Menus : 22 (déj.) et 25 € (dîn.). Carte : 35-45 €. – Vendredi – Dîner « Que du Bon ». 22, rue du Plateau (19e). Tél. : 01 42 38 18 65. Fermé dimanche au dîner, et au déjeuner, sauf vendredi. M° Buttes-Chaumont. - Gilles Bénard et son fils Léo – qui a fait quelques universités gourmandes chez Raquel au Baratin – mènent la maison avec entrain. Autour d’une très bonne sélection de vins (souvent natures), dans un décor un brin industriel, une cuisine qui tient bien sa facture bistrotière : encornets de Saint-Jean-de-Luz, soupes de lentilles aux moules, tête de veau, pintade au citron et aux pommes grenailles et crème au chocolat. Carte : 45-60 €. – Samedi – Déjeuner « La Fontaine de Mars » (photo 3). 129, rue Saint-Dominique (7e). Tél. : 01 47 05 46 44. Tous les jours jusqu’à 23 h. Christiane Boudon connaît son public sur le bout de la bise. Elle en fait ici ou là avant de vous installer. Son bistrot chic est un inventaire à la Prévert de ce que le touriste cherche à Paris (n’est-ce pas Monsieur Obama ?). Sa cuisine est à l’ouest, non au Sud-Ouest évidemment, ralliant tout un chacun à la bonne cause de l’œuf meurette au madiran, du boudin de Christian Parra, du cassoulet et de la tourtière landaise autour de vins du cru (et aussi du Beaujolais, morgon de Foillard, et de Bourgogne, givry de Joblot). La France éternelle, c’est un peu ici qu’elle se trouve. Carte : 45-70 €. – Dimanche – Dîner « Le Père Claude » - 51, avenue de la Motte-Picquet (15e). Tél. : 01 47 34 03 05. Tous les jours jusqu’à 23 h. M° La Motte-Picquet-Grenelle. – Le Père Claude s’appelle Perraudin. Dans son grand bistrot avec comptoir et rôtisserie-plancha ouverte sur la salle, il n’y a pas que du passage. Les gens de la politique, du foot et d’autres viennent en rangs serrés tâter d’une cuisine qui tient bien au corps, tout en générosité : cuisses de grenouilles fraîches, boudin de Christian Parra (c’est décidément un incontournable ici ou là), rognon de veau à la moutarde et crème brûlée à la vanille à irriguer d’un côtes-roannaises de Sérol (quand il y en a). Menus : 29,50 (déj. sem.) et 39 €. Carte : 45-75 €. * J’indique le prix à la carte pour un repas avec une entrée, un poisson ou une viande, un fromage ou un dessert, une ½ bouteille d’eau, une ½ bouteille de vin de prix moyen et un café. Pour les menus, le prix est hors boissons, sauf indication contraire. Bon appétit et large soif, à la semaine prochaine.

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