13 Octobre 2012
« Si j’avais pu révéler mon amour pour les livres et ne pas les cacher, ce qui m’obligeait à n’en posséder que deux ou trois, c’est dans la cuisine que j’aurais mis la bibliothèque. Tant pis pour le gras sur les pages. J’aurais ouvert après quelques années des romans qui auraient eu des parfums différents. Le romarin pour Maupassant, le curry pour Baudelaire, les oignons pour… Ah j’aurais aimé cela, une immense cuisine-bibliothèque ! » - Frédérique Deghelt, « La grand-mère de Jade » (Actes Sud, 2009).