Au quotidien, la cuisine selon les saisons, les vins selon l'humeur, la littérature qui va avec, les bistrots et les restaurants, les boutiques qui nourrissent le corps et l'esprit, bref tous les plaisirs de bouche et de l'âme.
23 Novembre 2013
La filiale suédoise de « Lidl », qui fait dans la malbouffe pour la grande distribution via le hard-discount, vient de réussir, à Stockholm, un « coup génial » avec la collaboration d’un deux étoiles anglais, Michael Wignall, qui doit être un adepte des clowneries de Jean-Pierre Coffe qui a déjà vendu son âme au même genre d'industrie. C’est cette « expérience » que nous raconte – et dénonce - Vincent Pousson sur son blog « ideesliquidesetsolides », sous le titre « Snobisme gastronomique, la boucle est bouclée » *. Petit extrait : « Épaulé par une agence de com', l'entreprise a, "dans le plus grand anonymat", ouvert un restaurant provisoire, un pop-up comme on dit, baptisé « Dill » (l'anagramme de « Lidl »). Aux manettes, un chef, Michael Wignall, deux macarons en Angleterre. C'est lui, dont la presse britannique loue la modernité (comprenez qu'il est moléculaire), qui a collaboré (le mot n'est pas innocent) à ce beau projet. Il a donc mis au point un de ces fameux menus-dégustation de merde, ceux dont cette même modernité a le secret pour brouiller les pistes et où ce qu'on est sensé ingurgiter ne ressemble plus à rien. Car la grande supercherie, c'est que tous les plats gastronomiques, graphiques, artistiques du « Dill » étaient préparés avec de la matière première de chez « Lidl ». » Pour lire la suite du menu en photo, allez voir sur : http://ideesliquidesetsolides.blogspot.com.es/2013/11/snobisme-gastronomique-la-boucle-est.html ça vaut le détour. Merci à Vincent Pousson pour ce coup de gueule salutaire.