Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Tout n'est que litres et ratures par Roger Feuilly

Au quotidien, la cuisine selon les saisons, les vins selon l'humeur, la littérature qui va avec, les bistrots et les restaurants, les boutiques qui nourrissent le corps et l'esprit, bref tous les plaisirs de bouche et de l'âme.

Django, le jazz manouche, la Chope des Puces, ça vous dit quelque chose ?

Django, le jazz manouche, la Chope des Puces, ça vous dit quelque chose ?


Etiez-vous voilà dix ans comme moi au concert hommage à Django Reinhardt mis en scène par Tony Gatlif et dirigé par le défunt Didier Lockwood à « La Cité de la Musique » ? 

Si oui, vous avez apprécié le formidable spectacle donné par un groupe orchestral et de chanteuses et danseuses hors-pair, dans lequel se sont illustrés quelques noms de l’univers de Django, Biréli Lagrène, Norig, Stochelo Rosenberg et Karine Gonzalez parmi d’autres. 

Si vous n’avez pas eu cette chance, il vous reste l’exposition « Django Reinhardt Swing de Paris », histoire de vous imprégner de l’école buissonnière de la vie fomentée par cet homme qui a marqué d’une créativité extraordinaire et de son génie la vie parisienne, des boîtes de Pigalle aux grands cinémas des Champs-Elysées, du cirque Médrano ou de la Salle Pleyel, des Puces de Saint-Ouen et des bals de la rue de Lappe ou de Bœuf sur le Toit cher à Jean Cocteau (dessin de Django vers 1937, collection particulière). 

L’exposition présente que l'on peut voir par-ci par-là, son univers autour d’une scénographie originale mise en œuvre par Patrick Bouchain, avec des documents de prêteurs privés et de la famille Reinhardt. Elle fait aussi une large place aux grands photographes qui ont su capter l’âme de la capitale : ils se nomment Atget, Brassaï, Doisneau, Ronis, Savitry (dont la photo signe l’affiche de l’exposition et du coffret officiel et le collector de 5 CD et livret illustré publié par « Le Chant du Monde »). 

– Et pour prolonger encore le voyage et la magie de la musique de Django, faites-donc le chemin jusqu’aux Puces de Saint-Ouen, à la célèbre « Chope des Puces » de Marcel Campion - qui peut aussi tâter de la guitare (samedi et dimanche seulement jusqu’à 19 h), pour vibrer aux rythmes de la pompe manouche et du jazz avec les grands Ninine et Rocky Garcia. 

Bonne musique dès que l'endroit sera de nouveau ouvert et, bien sûr, bon appétit et large soif !
 

– « La Cité de la .Musique » - Tél. : 01 44 84 44 84 – M° Porte-de-Pantin. Fermé lundi (ouvert le 1er janvier). De 12 à 22 h selon les jours. Entrée : 9 €. – « La Chope des Puces », rue des Rosiers (Saint-Ouen). Entrée libre.
 

Django, le jazz manouche, la Chope des Puces, ça vous dit quelque chose ?
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :