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Le blog de Tout n'est que litres et ratures par Roger Feuilly

Au quotidien, la cuisine selon les saisons, les vins selon l'humeur, la littérature qui va avec, les bistrots et les restaurants, les boutiques qui nourrissent le corps et l'esprit, bref tous les plaisirs de bouche et de l'âme.

Michelin quincailler, ça vous dit quelque chose ?

Michelin quincailler, ça vous dit quelque chose ?

Pour compléter l'information d'hier, sur l'éventuelle fin du tiroir-caisse pour le Michelin, l'affaire continue néanmoins sur le front de la quincaillerie.

Le Guide Michelin s'est associé à FDG Group, créateur des ustensiles de cuisine de l'émission Le Meilleur Pâtissier et de ceux d'Elle à Table. L'entreprise est leader européen dans la commercialisation de gammes non-alimentaires. Elle a donc lancé une ligne d'ustensiles de cuisine de qualité professionnelle griffée Michelin.
 
Après le lancement de chaussures de cuisine à son sigle, Michelin, fort de sa marque de grande notoriété, fait dans la quincaillerie, avec des accessoires de cuisine, présentées dans des rayonnages Michelin. C'est là le fruit d'un partenariat basé sur cinq piliers fondamentaux, que détaille le service communication du groupe, très actif dans la défense de chaque nouvelle action : 
 
- Une gamme développée en collaboration avec les chefs (on aimerait bien savoir lesquels)
- Un concept validé par les consommateurs (sur la base de quelle étude?)
- Des garanties sur la qualité des produits
- Une collection complète de 58 références
- Un linéaire boutique comme dans une cuisine (photo).
 
Un mortier et son pilon à 14,99 €, un fouet à 6,90 €, un bac à glaçons à 5,90 € ou des pailles noires, blanches et rouges à 2,49 €, le tout est désormais proposé dans les rayons des grandes surfaces parmi 58 articles.
 
Le Guide Michelin multiplie les opérations de communication, chaussures de cuisine, ustensiles de cuisine, éditions de guides à l'étranger de la Californie à Taiwan, pour masquer une réalité inéluctable, la baisse drastique des ventes papier de l'édition française dont on estime qu'elle passera sous la barre des 50.000 exemplaires, au lieu des 380.000 exemplaires revendiqués par Michelin en 2010, voire même bien plus encore, du temps de l'aire André Trichot alors que le Guide fait autorité incontestable. Ce dernier était entré chez Michelin dès 1946 aux côtés d'André Pauchet, alors directeur des services tourisme Michelin. Il sera directeur des guides Michelin de 1968 à 1985. Bernard Naegellen qui succéda, jusqu'à fin 1999, figurait parmi ses inspecteurs.

 Guide Michelin, la fin du terroir caisse et la chronique d'une mort annoncée écrivais-je hier : chaque jour qui passe valide ce scénario.

Bon appétit quand même et large soif !
 
PS - Les statistiques sont impitoyables : le nombre d'hôtels sélectionnés en 2010 atteignait 4.650 contre 900 en 2020 ; pour les restaurants, en 2014, ils sont 4.600 à être sélectionnés contre 3.400 en 2020 !  
 
 
Michelin quincailler, ça vous dit quelque chose ?
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