Au quotidien, la cuisine selon les saisons, les vins selon l'humeur, la littérature qui va avec, les bistrots et les restaurants, les boutiques qui nourrissent le corps et l'esprit, bref tous les plaisirs de bouche et de l'âme.
21 Novembre 2019
Propos de douce ivresse dans la patrie des lettres rabelaisiennes, Chinon pour ne pas la nommer, après une échine d'un cochon bien élevé dans le Cantal, joliment flanqué de quelques haricots blancs du Sud-Ouest qui auraient pu être tarbais : "Ne pas lâcher la lamproie pour l'omble". A méditer avec quelques crus ligériens, entre touraine,muscadet, bourgueil et chinon bien sûr. Merci à son auteur qui est sagement lettré, JJG, et qui se reconnaîtra.
Bon appétit et large soif !
PS - Voilà un aphorisme qui dans sa forme originelle nous vient de loin, puisque c'est Ésope qui en a formulé le principe dans « le chien qui porte de la viande », idée reprise ensuite par Phèdre et, bien entendu, par notre fabuliste Jean de la Fontaine dans une courte fable « le chien qui lâche sa proie pour l'ombre ». :