Au quotidien, la cuisine selon les saisons, les vins selon l'humeur, la littérature qui va avec, les bistrots et les restaurants, les boutiques qui nourrissent le corps et l'esprit, bref tous les plaisirs de bouche et de l'âme.
17 Août 2019
Ils s’appellent Nady Foucault au Clos Rougeard à Chacé (Maine-et-Loire), Guy Bossard et Jo Landron sur l’appellation muscadet, Catherine Doye-Druet à Vouvray, Fred Cossard en Bourgogne, Valette en Mâconnais, Francis Egly en Champagne, Jean-Baptiste Sénat en Minervois, Eric et Joël Durand dans la Vallée du Rhône, Raimond de Villeneuve à Roquefort-la-Bédule en Provence ; Yves Canarelli en Corse, Patrice Lescarret à Gaillac, André Ostertag en Alsace et quelques autres qui sont des vignerons… rebelles !
C’est du moins ce que nous raconte avec talent Jean-Claude Ray, un biophysicien écologue et spécialiste de l’écologie territoriale qui est aussi un amateur de vins authentiques, c’est-à-dire des vins d’abord fait avec des raisins.
« Vignerons rebelles » trace le portrait de ces vigneronnes et vignerons qui pratiquent une agriculture qu’ils veulent sans les scories productivistes, respectueuse des écosystèmes, et d’une vinification dans la main de l’homme à sa part sans la « technique » envahissante de l’œnologie moderne.
Ce livre est un hymne à l’authenticité et aux vins justes, ceux qui ont, comme le dirait Jacques Puisais, la gueule de leur terroir et des vignerons qui les ont élevés.
L’article – toujours d’actualité – a été publié par votre serviteur en 2004 dans « La Lettre de Slow Paris ». Les vignerons cités, eux, sont les précurseurs des vins dit « nature » d’aujourd’hui.
Bon appétit et, bien sûr, large soif !