7 Février 2018
L'édition 2018 du Guide Michelin France est la pire que l'on puisse imaginer, écrivais-je hier. En effet, la liste s'allonge chaque jour d'un constat accablant pour le Guide rouge.
Sans même parler de ceux que le Michelin ignore totalement (ce sera pour demain), examinons le sort de quelques tables qui auraient pu être promues.
A Paris, il y a Jean-François Piège qui était en piste pour une troisième étoile. Philippe Labbé à La Tour d'Argent pour une deuxième méritée. Et tout un groupe de jeunes cuisiniers ou déjà bien installés qui reste au pied du podium de la première étoile : Grégory Marchand chez Frenchie (2e), Stéphane Jego à L'Ami Jean (7e), Sébastien Gravé chez Pottoka (15) qui est aussi à La Table de Pottoka à Bayonne également oubliée, David Toutain dans le restaurant éponyme (7e), les frères Alajmo au Caffè Stern (2e) qui sont quand même 3 étoiles à Rubano en Italie, Christophe Saintagne chez Papillon (17e), Alexandre Navarro chez Racines des Prés (7e) et Xavier Boireau chez Rech (17e).
En Province, Laurent Petit au Clos des Sens (Annecy), Olivier Bellin à L'Auberge des Gladzycks (Plomodiern), Olivier Nasti au Chambard (Kaisersberg), et Alexandre Couillon (Noirmoutier pouvaient tous, légitimement, espérer atteindre le graal de la troisième étoile.
Beaucoup d'occasions manqués du Michelin dont le nouveau rédacteur en chef a fait dans l'attentisme prudent, ne se distinguant nullement du style maison. A suivre, et, bien sûr, bon appétit et large soif !